L’été touche à sa fin. La pluie tombe au moment où je commence à préparer cet article. C’est l’heure du bilan des nouveautés et des avancées au cours de ce mois d’août.
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🔷 Les articles en documentation et réflexion du mois
Les publications étaient en nombre modéré durant ce mois, ce qui est essentiellement dû à beaucoup de travail de coulisses.
La lutte libre extrême
La lutte libre extrême est une version « tous les coups sont permis » du catch. Ici, elle est pratiquée en outre dans un décor (une casse auto) qui est utilisé pour les combats.
Des appartements funéraires
Les usages funéraires dans les territoires de culture confucéenne implique de venir rendre hommage aux défunts à l’occasion des fêtes des morts. Faute de concessions abordables dans les cimetières, certains ont trouvé une solution un peu inattendue et perturbante pour le voisinage.
🔷 Des bruits de dés dans les coulisses
Je suis sur les finitions ! C’est toujours un peu long vers la fin, quand on vérifie qu’on n’a pas laissé une incohérence, un trou logique, une impossibilité pour les personnages-joueurs de trouver tout le fin mot de l’histoire s’ils le souhaitent… A suivre ! 🎲🎲🎲
🔷 Podcasts et documentaires
La documentation, ce n’est pas que des revues et des livres ! Voici donc quelques ressources explorées au cours de la période passée:
- Al Capone – Une grande traversée en 5 épisodes d’environ une heure chacun, sur France Culture. Je précise que l’ensemble est vivant et tout à fait accessible (et je ne me suis pas ennuyée). Dans mon cas c’était idéal pour quelques heures de peinture (je consomme beaucoup de podcasts en rénovation, et j’en aurais encore beaucoup l’usage !)
- Rosetta Cuttola – Affaires sensibles sur France Inter. On reste dans le thème du crime organisé avec le parcours inattendu d’une femme (sa légitimité est d’être la « sœur de ») dans la mafia italienne.
- L’économie selon le soap opera – Entendez vous l’eco sur France Culture. Si vous ne connaissez pas cette émission, elle vaut la peine d’être découverte. L’économie est bien plus vaste et plus intéressante que des discours purement théoriques et plein de chiffres abscons. Dans le cas présent, on touche à la littérature comparée et aux représentations au travers des fictions grand public (ici la cible est féminine).
- Les évangéliques à la conquête du monde – série de trois documentaires (2023) sur Arte – réalisé par Thomas Johnson ; produit Olivier Mille. Sa perspective historique permet de comprendre différemment l’évolution de la présence des thèmes religieux aux États-Unis.
- Prier pour l’Apocalypse – documentaire (2022) sur Arte. Réalisé par Tonje Hessen Schei. Complémentaire du précédent trio de documentaire, il est consacré à l’attente impatiente de la fin du monde. Avec un tel état d’esprit, les occurrences extrêmes dues au changement climatique sont d’excellentes nouvelles.
🔷 In-Existence
L’Emprise de l’ogre est bouclé ! C’est la principale nouvelle du mois ! Ce chantier m’aura occupée depuis avril en repartant de textes existants pour aboutir à ce « tout » autonome.
Je suis désormais dans une phase intermédiaire, de corrections, intégration de retours, et préparation des autres chantiers.
- (Cycle A – vol 1) La toile de la malédiction ✅. Complet, avec des relectures de formes.
- (Cycle A – vol 2) Le dévoilement des Limbes. Complet, mais je vais reprendre des éléments de la fin concernant le personnage de Beric. Je ne suis pas tout à fait satisfaite sur la suite le concernant. Cela devrait prendre la forme d’un ou deux chapitres supplémentaires et des retouches en dialogues. Les variations touchent surtout la suite.
- (Cycle A – vol 3) Le bûcher de l’innocence. En cours. Pour m’assurer de bien reprendre sans rien oublier, je passe en revue les chapitres précédents, personnage par personnage.
- (Arc autonome B) L’emprise de l’ogre ✅. Quelques corrections de formes en vue suite à la dernière relecture.
- (???). Je reprends les arcs dramatiques des personnages secondaires pour poser, chapitre après chapitre, où ils en sont (quand il y a bien sûr quelque chose à dire). Cela me permet de faire le lien entre les relectures de forme, et la préparation de la suite pour les personnages principaux. Passer par le point de vue des « autres » m’aide à réfléchir et m’assurer que je n’oublie pas quelque chose d’important, dans une chronologie par ailleurs dense.
L’article d’août, et un lien vers la page du projet In-Existence
L’emprise de l’ogre
« L’emprise de l’ogre » est terminé ! 📚✨ Ce volume autonome de l’ensemble In-Existence est disponible à la lecture !
In-Existence
In-Existence est un cycle composé de trois séries autonomes. L’ensemble emprunte aux genres des histoires de gangsters, de l’urban fantasy et de la low science-fiction. Chaque série explore un aspect d’une même crise, complexe et multifactorielle.
🌱Journal de jardin
Les semis de cosmos ont abouti à une forêt foisonnante de ces fleurs annuelles, en floraison ininterrompue depuis un mois et sans doute jusqu’au milieu de l’automne. Leur donner de la terre de compost a été déterminant dans la taille qu’elles ont atteinte !
Cela fait cinq ans désormais que nous avons emménagé, et le jardin prend lentement forme, avec des plantes qui étaient minuscules à la plantation, et désormais commencent à avoir une taille respectable. Je me rappelle d’un paysagiste (professionnel, donc) qui parlait de son jardin créé à partir de « rien ». Il avait misé sur quinze ans avant que l’ensemble ne prenne la forme voulue. Oui, les plantations mettent du temps à grandir, mais l’évolution elle-même du terrain et de la faune est intéressante. Chaque année, ce sont des suites de « premières fois » qui se succèdent. Le terrain ressemblait à un terrain de golf austère, impeccable. Désormais je vois des espèces d’oiseaux et d’insectes que je n’avais jamais vu de ma vie. Les plantes sauvages qui n’étaient pas présentes (systématiquement arrachées, ça n’aide pas) arrivent petit à petit. Ici une, là une autre. D’une année sur l’autre, la composition de l’herbe elle-même change. Il y a désormais un début de pré fleuri. C’est surtout prégnant dans les zones fauchées ou tondues régulièrement. Au contraire, les secteurs qui sont laissés à eux-mêmes sont bien moins accueillants pour les fleurs, et c’est de l’herbe drue qui domine.
Les différences de hauteur d’herbe au même moment sont appréciables, car les espèces intéressées ne sont pas les mêmes. Une grive cherche dans les zones dégagées ; les chardonnerets élégants dépècent les graines en équilibristes au milieu du chaos. Les écureuils et les chevreuils préfèrent aussi passer par nos chemins.
A propos écureuil, de multiples allers-retours via la terrasse suggèrent une séance intensive de plantation de noisettes dans le jardin. Nous trouvons sans cesse des noisetiers ou des noyers poussant au milieu de platebandes, paillis divers, et aux lieux qui n’étaient évidemment pas prévus à cet effet : « L’écureuil a encore oublié une partie de son garde-manger.«
Rendez-vous à la fin du mois prochain pour de nouvelles aventures (toutes proportions gardées) ! 🌞
Fortuna Imperatrix Mundi 
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