Cosmos et dahlias fleurissent dans un jardin humide, sous un ciel d’un gris flou. Les limaces rôdent à leur convenance, tandis que les oiseaux passent méthodiquement en revue les branches des arbustes et des arbres. Un pouillot véloce, un troglodyte mignon et même une mésange charbonnière ou une grive sont bien trop petits pour engloutir ces monstres bruns slurpant avec l’insolente assurance des caïds invertébrés.
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🔷 Les articles en documentation et réflexion du mois
J’ai entamé des brouillons d’articles, des notes… Je tâche de garder le lundi pour la réflexion sur des articles lus, et le mercredi plutôt pour des aspects techniques, des réflexions sur les méthodes de travail ou de système.
De la difficulté de concevoir un environnement technique en science-fiction
Les questions autour de l’adaptation de la chimie et de la production de masse d’énergie offrent des éléments de réflexion pour la création d’écosystèmes économiques dans des cadres fictionnels.
Après l’invisibilité, l’inaudibilité
L’invisibilité est le fait de ne pouvoir être vu. Certains oiseaux ont un vol véritablement inaudible. Prendre cette aptitude en compte peut être intéressant en jeu.
Les couleurs de peau en univers fictionnels
Comment décrire la couleur de la peau de personnages dans un cadre fictif ? Deux pistes sont évoquées pour élargir le champ des possibles.
Conversion de créature de la 5e édition à l’AdC 7e
Les guides de conversion de système, même s’ils ne sont pas utilisés au quotidien, sont utiles pour comprendre les spécificités de chaque mécanique et regarder les rouages de près.
🔷 In-Existence
La phase de mise en ordre des textes « commence à finir » dans le sens où j’y vois plus clair et où j’arrive à retrouver un rythme d’écriture et reprise raisonnablement fluide. J’arrive à tourner autour de 5K à 7K chaque soir, ce qui fait dans les 25 à 50K par semaine (selon le nombre de soirs où je suis assez en forme pour écrire).
Je me suis attachée à travailler sur le point de vue de personnages secondaires. Cela peut paraitre une digression inutile, mais ça m’aide à ne pas négliger des initiatives de leurs parts, et donc souvent des complications du côté des « principaux ». Cela m’oblige à reprendre des données vagues et les préciser (géographie de l’univers, faisabilité, vraisemblance).
Un lien vers la page du projet In-Existence
In-Existence
In-Existence est un cycle composé de trois séries autonomes. L’ensemble emprunte aux genres des histoires de gangsters, de l’urban fantasy et de la low science-fiction. Chaque série explore un aspect d’une même crise, complexe et multifactorielle.
🔷 Podcasts et documentaires
La documentation, ce n’est pas que des revues et des livres ! Voici des ressources explorées au cours de la période passée:
- Profession détective : une série documentaire « LSD » sur France Culture en quatre épisodes d’environ une heure. Pour vous si vous vous intéressez à des cadres urbains XIX-XXIe siècle, plutôt réalistes ou fantasmés. Le podcast explore à la fois l’évolution littéraire de la figure du détective (Sherlock Holmes, « durs à cuire » des années 1930, et la vogue actuelle des enquêtes locales) ; la formation et la législation en France (c’est le volet le plus léger à mon goût, c’est juste un aperçu) ; et zoome sur des aspects particuliers, comme les enquêtes journalistiques. Il y a tout un épisode sur la question des femmes dans le métier (elles sont désormais majoritaires en école de détective en France) qui aborde les premières enquêtes de société menées par des femmes sous l’Angleterre victorienne. Le propos ne m’a pas paru toujours parfaitement clair sur ce qu’il fallait en retenir, hormis une constante du roman policier en général : il appelle à douter des évidences, et ce faisant, il s’épanouit mieux dans les démocraties. A ce sujet, je retiens surtout que la fin de l’histoire montre le positionnement de l’auteur : si la vérité éclate et que le criminel odieux est puni, ou bien si à l’inverse le détective sait ce qui s’est passé, mais ne peut rien faire.
🔷 Des bruits de dés dans les coulisses
Le chantier de rédaction de l’été s’est achevé, avec approximativement 460K (460 000 signes, espaces compris) pour environ 2 mois et demi de rédaction. Cela ferait donc dans les 45K hebdomadaires. Je viens de regarder un peu mes archives, et je vois que le démarrage a été lent, avec beaucoup de temps passé à lire le système et prendre des notes à son propos. A mesure que je le maitrisais mieux, les cadences sont devenues habituellement de 50K par semaine, et en toute fin de parcours, j’ai près de 100K en une semaine. L’imprégnation de l’univers est décisive pour avancer efficacement.
Mesurer est important pour pouvoir donner des indications fiables de temps de travail lors d’une discussion préalable avec un éditeur. Il y a également la question du temps de reprise à ne pas sous-estimer. Dans le cas présent, une première vague avait déjà eu lieu en cours de rédaction, mais les playtests en amèneront forcément une autre. J’ai aussi une première relecture de fond globale sur texte complet qui m’a été rendue et qu’il faut traiter.
Encore merci à ceux qui m’aident dans les ombres ! Sans vous les textes ne seraient pas aussi aboutis et vous m’avez aidé à progresser depuis mes débuts !
🔷 Octogônes 2024
Je serai présente cette année à Octogônes : 19 octobre 2024 13H-13H45 pour la table ronde « 50 ans de Donjons & Dragons« . Si vous êtes de passage, ce sera l’occasion de faire connaissance !
🌱Journal de jardin
La lumière décline. Il fait jour plus tard, nuit plus tôt. Nous avions tenté de tondre avant l’automne pour que le terrain reste fréquentable en hiver, mais l’herbe pousse encore bien, avec à beaucoup d’endroit un vert profond, presque appétissant.
Les framboises remontantes donnent convenablement, mais pas très sucrées. Même chose du côté de la vigne. Par rapport aux années précédentes, nous avons pour certaines plantes bien deux semaines de décalage de floraison et de mûrissement. Les rappels de Google Photo « il y a XX ans à la même date » ont une utilité inattendue pour suivre les fluctuations des années.
Nous approchons du défi de la saison sombre et froide : est-ce que mon yuzu et mon citronnier, tous deux greffés sur poncirus, passeront bien leur deuxième hiver en pleine terre ? Poncirus est un porte-greffe plutôt coriace, avec une rusticité de -15°C, mais la résistance vaut généralement pour des sujets âgés. Et le greffon n’est pas aussi résistant, et il est jeune. Le yuzu avait superbement tenu l’hiver dernier. Le citronnier avait pris cher en revanche, mais il a splendidement repris depuis. J’espère qu’il a fait le plein d’énergie et que ça ira mieux cette fois-ci. Installer des agrumes en pleine terre ici, c’est un peu un paris, mais je me dis que « ça se tente ». Sur le papier en tous cas, la rusticité est bonne. Le problème récurrent des dernières années, c’est le « doux en février » suivi de « coup de gel en début avril ».
Rendez-vous à la fin du mois prochain pour de nouvelles aventures ! 🍂


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