Le bilan du mois est l’occasion de faire un point sur tous les articles publiés, mais aussi d’aborder des sujets transversaux, trop courts pour un « véritable » article. J’en profite donc pour présenter des outils, de petites découvertes, des liens…
Le sommaire, façon mini magazine, est là pour vous permettre de chercher directement ce qui vous intéresse ! ✨
Sommaire
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🔷Articles techniques et de fond
■ Le sondage !
Pendant longtemps, dans les coulisses éditoriales, j’ai entendu des questionnements autour de la féminisation du jeu de rôle. D’un côté, des échos suggéraient que les femmes devenaient plus nombreuses, mais de l’autre, mes interlocuteurs souscripteurs restaient massivement des hommes. Comment l’expliquer ? Les femmes restaient-elles simplement très peu nombreuses (moins qu’avant, mais toujours marginales) ou leurs usages du jeu de rôle étaient-ils suffisamment différents des hommes pour qu’elles fréquentent d’autres canaux que moi ? Aucun de mes interlocuteurs n’avait de réponse assurée. Après une énième discussion sur le sujet, j’ai tenté d’en savoir plus en posant directement la question.
Au moment où j’écris cet article, il y a 433 répondants côté homme et 144 côté femme. Les proportions de « entre 3 et 4 pour 1 » sont restées sensiblement les mêmes tout au long de la progression des retours.
A cette heure, je vois déjà l’effet de la taille du panel. Quand les répondantes étaient peu nombreuses (moins de 40), le post-apocalyptique figurait parmi les genres franchement malaimés. Or la tendance (à 144 voix) a changé ! C’est vraiment un aspect à garder à l’esprit pour le dépouillement.
La première vague d’analyse est prévue le 5 novembre. Ensuite, j’aviserai selon la masse de données, et notamment la prise en compte des commentaires et des réponses « autre ».
🔍 J’ajoute un article plus ancien qui parle de problème de statistiques
■ Article de fond
J’ai une relation compliquée avec les intrigues utilisant le temps, mais quoi que je pense du fond, je reste très intéressée par les concepts structurant ces univers et permettant d’y construire des histoires. J’ai une pile de ressources dans ce domaine, mais c’est toujours un peu laborieux de faire des schémas clairs sur le fonctionnement du temps quand il est manipulé à outrance. La série sur le « temps » s’étendra donc dans la durée ! Elle dispose d’ailleurs d’une étiquette dédiée pour faciliter la recherche dans le futur !⏳✨
🔍 Je constate que le temps est un sujet récurrent dans mes préoccupations !
■ 🔏Pour les abonnés !
Les abonnés du blog ont accès aux articles comportant des fichiers en téléchargement. C’est le cas pour ceux proposant des scénarios, ou des analyses sur plusieurs pages, qui me paraissaient un peu trop compliquées à correctement présenter en format « article de blog ».
Pour ce mois de septembre, l’article « abonnés » s’intéresse à la conception d’un enfer, depuis le déclic initial tiré d’une lecture, jusqu’à ses développements intégrant d’autres inspirations, et des liens. C’est un exemple assez représentatif de mon cheminement de recherche et création : une émotion marquante, comprendre ce qui la suscite, puis alterner entre dérive (associations d’idées) et structuration.
🔍 Pour aller plus loin…
🔷 Inspirations et ressources
🎭 Histoire ludique
L’histoire parait souvent sérieuse, à cause des chroniqueurs, des ouvrages épais, des notes de bas de page… au moins que cela peut donner l’impression que les personnes du passé n’étaient pas vraiment des humains de chair et de sang, avec des émotions, des doutes ou de l’humour.
J’ai croisé la chaine « Selfi’storique » qui propose de faire parler des femmes du passé avec un ton contemporain. La vocation est évidemment humoristique en premier lieu, mais derrière, il y a du fond.
L’approche me parait intéressante pour revenir ensuite à des ouvrages plus « sérieux » en gardant dans un coin de l’esprit « ce sont de vrais humains » pour en retirer plus facilement des situations dramatiques et des personnages complexes.
📚 Plein de livres pour les cultures de l’imaginaire sur Open Édition !
J’ai eu la recherche aussi hasardeuse qu’heureuse sur OpenEdition et j’ai trouvé beaucoup de ressources prometteuses ! Elles sont si nombreuses que je n’ai pas eu le loisir de dépouiller cette pile.
« OpenEdition Books » est une plateforme par laquelle des éditions universitaires en sciences humaines mettent à disposition leurs publications. Il y a des options d’abonnement pour lire en PDF ou en EPUB, mais de très nombreux ouvrages sont gratuits pour la seule lecture sur écran. On y trouve plus de quarante ans de publications ! C’est vertigineux! Une bibliothèque universitaire à domicile ! 💗💗💗
Bien sûr, on parle de livres universitaires, et pas de vulgarisation : il y a des notes de bas de page et des références obscures, et beaucoup de considérations pointues sur des gens dont on ignorait l’existence. Parfois même des chapitres sont en anglais, en allemand, en italien ou en espagnol (et on ne maitrise pas forcément toutes ces langues). Il n’en demeure pas moins que ce sont de belles ressources, inspirantes et fécondes, quand on prend le temps de feuilleter, lire, noter. Je dois beaucoup à ces publications, qui m’ont bien plus marquée et influencée que bon nombre de cours magistraux (j’ai quand même quelques contre-exemples en tête, qui m’ont laissé un souvenir vivace).
Certains thèmes me paraissent pouvoir facilement intéresser des lecteurs ayant un penchant pour l’imaginaire, aussi voici quelques liens pour lire en ligne les ouvrages!
📍 Astuce : quand vous repérez un ouvrage qui vous plait, vérifiez s’il y en a d’autres dans sa « collection » ; elles figurent en lien dans la description de l’ouvrage.
🔷In-Existence (et l’édition)
📍 De quoi s’agit-il ?
Depuis fin 2022, je travaille sur le projet de romans formant l’ensemble. « In-Existence » qui explore une crise et un moment de bascule dans un cadre fictif. Quatre intrigues autonomes, aux tons distincts, explorent les événements, chacune révélant une partie des origines du problème et contribuant à sa résolution. C’est un peu comme si vous aviez quatre histoires se déroulant à Gotham City : la première est centrée sur le Joker et la pègre ; la deuxième s’intéresse à Bruce Wayne et son intérêt pour une anomalie occulte ; une troisième suit des jeunes gens qui découvrent d’anciens secrets de la ville sur fond de guerre de gangs ; une quatrième suit des journalistes tentant de faire la lumière sur les relations entre la pègre et les élites. Ces histoires ont toute le même point de départ, le même élément modificateur qui joue le rôle de catalyseur.
📖 Journal d’écriture
Durant le mois de septembre, j’ai ramené la série « D » au même niveau temporel que les autres. Désormais les quatre axes ont leurs événements jusqu’au « JOUR 6 ». J’ai également préparé une trentaine de plans de chapitres, en passant en revue tous les arcs dramatiques, les personnages, les actions initiées dont les conséquences doivent arriver.
J’arrive bientôt au troisième anniversaire du commencement ! 🎂🎂🎂
- J’attaque la « dernière partie » pour chaque série, c’est à dire qu’on entre dans les résolutions finales (et les dernières complications résultant des actions engagées).
- Le texte propre actuel pèse 4,7 millions de signes (ou 796700 mots ou 4 « encyclopédies » de 400 pages en jeu de rôle). Il s’agit uniquement du signage conservé, car il y a eu aussi des coupes, des restructurations et des réécritures massives.
Vu l’état d’avancement, on peut raisonnablement tabler sur un bouclage d’ici le prochain anniversaire.
■ Les articles du mois
Après un mois d’août très chargé en articles s’intéressant à l’édition et à l’écriture, septembre propose un détour par les néologismes. Je vous y indique les ressources que j’ai trouvées.
🔍 Pour ce mois de septembre
🥮Journal de cuisine : sauce faux goulasch
La saison de la cueillette de champignon a démarré ! Il y a déjà beaucoup de ceps et de bolets. Parmi ces derniers, certains sont savoureux, mais ont un défaut : ils sont un assez gluants à la cuisson. Pour cette raison, de nombreux cueilleurs les évitent. Certes, sur une poêlée, ce n’est pas le même effet qu’un cep de Bordeaux ! Mais en sauce, ou en goulasch, ils sont très bien !
Je propose ici une sauce « faux goulasch » au sens où elle est inspirée de cette recette d’Europe de l’Est, tout en prenant des libertés, et finalement s’en éloignant.
- des bolets gluants (ou pas, ça marche aussi avec des champignons sérieux), préalablement coupés et pré-cuits à la poêle, sans matière grasse (procédure standard après cueillette pour dégorger et stabiliser)
- un oignon
- une cuillère de crème épaisse
- un peu de lait
- du sel
- paprika en poudre
- des baies roses, écrasées au mortier (ce n’est pas du gadget, le mortier améliore vraiment le rendu par rapport à un moulin)
Rissoler l’oignon dans du beurre jusqu’à ce qu’il soit agréablement parfumé. Ensuite ajouter les champignons, la crème. Ajouter du lait. C’est lui qui assure la fluidité de votre sauce, et donc sa quantité dépend de vos goûts. Ensuite, assaisonnement selon le goût : sel, paprika, baie rose.
Accompagnement recommandé : pâtes fraiches maison, coupées larges pour bien se vautrer dans la sauce !
🌱Journal de jardin
Le jardin a désormais 6 ans ! Et il démarre sa septième année ! Les arbres sont encore jeunes, mais les premières récoltes ressemblent à quelque chose. Après les mirabelles, les pommes, les poires et les coings ! Les framboises remontantes en bord de marais sont splendides, avec des fruits « format supermarché » ! Avoir un fond de terrain frais change vraiment la donne pour les framboises. C’est le jour et la nuit entre celles sur la pente, et celles du vallon.
Les légions limacières rôdent toujours avec insolence. Nous méditons sur l’opportunité de faire appel à des troupes de « canards coureurs » pour lancer l’assaut.
Parmi les expériences bricolées, mais réussies : prendre un énorme pot (du genre 30cm de profondeur min et autant en diamètre) pour les semis de carottes. Prévoir une terre souple (si on veut une racine droite, il faut de la facilité pour plonger dans le sol). L’essentiel est de les avoir au soleil pour la levée des graines, et en hauteur (hors d’atteinte des limaces rôdeuses) jusqu’à ce que les feuilles mesure une quinzaine de centimètres. Passé cette taille, les limaces les dédaignent (plus assez tendres). On peut viser l’équivalent d’une botte de carottes par gros pot.
Rendez-vous à la fin du mois prochain pour de nouvelles aventures ! ✨


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