Se relire et reprendre ses textes (surtout si on est seul)

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La relecture et les réflexions autour des reprises sont un sujet complexe, aussi bien en jeu de rôle qu’en roman. Cet article propose un point sur ces problématiques, avec des anecdotes de parcours.

Avant de démarrer la rédaction de cet article, j’ai regardé rapidement de ressources sur la reprise de texte sur deux viviers de blogs étoffés. C’est pléthorique et vertigineux, et pourtant ce n’est qu’un tout petit bout sur ce sujet.

Dans l’état actuel de mes recherches, j’ai l’impression que l’approche procédurale sur ses textes n’est pas développée ou mise en avant. Elle me parait digne d’intérêt, car on ne débute pas avec 5 alpha lecteurs et 10 bêtas lecteurs aussi enthousiastes que disponibles. Il faut donc à mon sens pouvoir se débrouiller seul au maximum.

📝Journal d’écriture

■ Rythme de reprises

Chaque fois que j’ai une phase de réduction de rythme d’avancée sur In-Existence (par exemple parce que je ne suis pas chez moi) je suis préoccupée. Je suis engagée sur un ensemble massif, et je regarde du côté de « Trône de fer » de G.R.R. Martin et je me dis « non, tu ne veux pas mourir sans avoir fini » ou « tu ne veux pas être enchainée à ce projet toute ta vie« . Aussi je mets les bouchées doubles pour me remettre sur des rails efficaces, sur deux morceaux :

  • D1 : j’en suis à l’après-midi du JOUR 5 ; encore « 24 heures » et tous les personnages sont au même stade dans la chronologie. Cependant, si je bâcle, je devrais reprendre, et modifier des événements, et corriger en cascade. Je suis donc assez près d’un état d’esprit de bouclage, entre besoin d’avancer et attention à chaque détail.
  • A1 : on aurait pu croire qu’il était fini, n’est-ce pas ? J’ai travaillé à harmoniser les tailles de chapitres et la succession des événements pour que les contenus s’articulent mieux (suspense). Je me colle aussi à ma V8 de l’entrevue d’Eufemia sur le toit des NouvPortes. Le premier chapitre repris fonctionne nettement mieux ; j’en ai un autre à la suite qui est tout aussi sensible. Il faut que j’ajuste des redondances d’informations et que je revois des détails pour une meilleure articulation (et cohérence psychologique) entre cet épisode et D1. Je réfléchis aussi à comment mieux « finir » cette partie et mieux « commencer » A2.

■ Pendant ce temps, dans les profondeurs d’Inkitt…

L’algorithme Inkitt est clairement différent, de Wattpad, avec plus de gens qui ont glissé « Le puits des âmes » dans leur liste de lecture, mais guère de lecteurs effectifs. Je suis actuellement la publication de deux intrigues : une « office romance », et un récit très onirique et contemplatif à orientation tragique. Les deux autrices sont vraiment derrière leur texte, à le mettre en avant et le soigner. Je trouve ça intéressant de voir leur démarche. Les échanges sont toutefois moins approfondis que sur « My Angel » de mon interlocutrice Wattpad.

■ Pendant ce temps, dans les profondeurs de Wattpad…

L’essentiel de mon temps actuel sur Wattpad est consacré à des échanges sur le fil commentaire du texte en écriture d’une jeune autrice. Elle s’est lancée en dark romance et son texte est en V1, en cours. Pourquoi je trouve l’exercice et l’échange intéressant, voire stimulant ?

  • Se comprendre facilement. Alors que la réaction de beaucoup d’autrices (et de la minorité d’auteurs) est souvent un peu (beaucoup ?) crispée sur les retours, elle a su comprendre quand je présentais un retour avec un peu d’humour, et en rire. Et elle répond aussi avec légèreté ! C’est un véritablement soulagement de pouvoir discuter de fond sur des problématiques de texte en ne s’inquiétant pas de la manière dont ils sont pris. Il n’est jamais question pour moi d’être malveillante (je crois, j’espère), mais s’interroger sur la quantité de tact à développer pour faire passer le message est usant.
  • Un texte en élaboration. La lecture sur un travail en cours (« alpha lecture » pour parler jargon) permet de réfléchir sur les difficultés tels que trouver le bon ton pour la première apparition d’un second narrateur, ou l’équilibre descriptions-actions-ruminations. C’est l’occasion de comprendre l’intention de l’autrice sans se bloquer en se disant « OK, c’est censé être fini, là et elle sait ce qu’elle fait…« . Comme elle-même est aussi en phase de réflexion sur certains aspects, je retire une sensation assez satisfaisante, d’autant plus quand j’ai l’impression de voir des progrès au fur et à mesure des chapitres. Le texte est au stade de l’esquisse générale, du développement de l’idée initiale, et il est certain qu’il y aura encore du travail pour homogénéiser et harmoniser, ainsi que des choix à faire quand le texte hésite entre deux tons selon les chapitres. Je constate que j’ai bien plus d’intérêt à discuter tambouille d’élaboration, ressources, lignes directrices… qu’à décortiquer ligne par ligne un texte fini.

■ Pendant ce temps sur CoCyclics

Début juillet, le forum est animé d’une course à la relecture d’extraits. J’ai reçu à cette occasion six retours sur l’incipit de C1, et j’ai immédiatement procédé à reprise pour clarifier. Visiblement, l’Officiant Voilé est peut-être cool, mais vraiment trop hermétique ! C’était l’occasion d’affiner dans mon bestiaire les caractéristiques et capacités de ces créatures.

J’ai vu le témoignage d’une utilisatrice régulière qui signalait qu’elle lisait en moyenne 5 extraits pour 1 relecture sur les siens. Il faut entre 30 minutes et 1h30 pour un retour sur un extrait du format présenté. Je me prépare donc psychologiquement pour la suite de l’expérience.

🔷 La célébration des « bêta lecteurs »

Si vous vous promenez sur les podcasts et vidéos consacrés à l’écriture, vous entendrez souvent beaucoup de bien des « bêta lectrices » (les femmes semblent largement majoritaires). C’en est au point où on vous dissuaderait d’envoyer quoi que ce soit à un éditeur à moins de 3 bêta lectures.

Il y a beaucoup un intérêt évident à bénéficier d’un regard extérieur quand on est épuisé et « le nez dans le guidon ». Cela permet de savoir si le texte est clair, repérer des incohérences, identifier les longueurs inutiles.

Ayant tiré profit des retours de relecteurs de fond et playtesteurs en jeu de rôle, je saisis bien l’idée. Mais mon expérience m’a aussi appris qu’il s’agissait d’un gain qu’on obtenait dans un cercle déjà vertueux. Si vous écrivez pour une gamme de jeu de rôle dont les prochains suppléments sont attendus par une communauté, vous aurez de super relecteurs (qualité, quantité, motivation, disponibilités). Si vous démarrez de zéro dans votre coin, vous pouvez sortir les rames pour n’avoir que quelques regards ponctuels et circonscrits.

Alors que faire, justement, quand on n’a pas une armée de volontaires ni de fonds pour rémunérer des mercenaires ? C’est l’objet de la partie suivante de cet article.

■Un détour par ma relation à la reprise de texte

Si j’ai désormais une relation dépassionnée à la relecture et à la reprise, quand je regarde mon parcours, je constate que ça n’a pas été une évidence.

J’ai connu des phases très difficiles dans la période 2005-2011 pour mes premiers romans, avec des refus et des retours décourageants. J’étais très investie aussi dans mes créations en jeu de rôle, et là aussi, il y a eu des épisodes brutaux à encaisser.

Sur 2012 à 2022, je n’ai plus écrit que du jeu de rôle, et même si je me suis beaucoup approprié les univers, ils étaient des projets en vue d’une vente à un public qui attendait les textes. Je travaillais avec des relecteurs de fond qui étaient aussi des acheteurs passionnés. Ces dix années à penser « de quoi le meneur et les joueurs ont besoin ? » amène à se décentrer et à penser « démarche qualité« . Il y a eu un effet pervers, avec une tendance à « ce que je pense et ressens est sans importance« . J’ai entendu parfois des conseils de type « mets ton ego de côté« , « on n’a pas besoin de drama queen« . S’il est certain qu’il faut éviter de ton ramener à soi, l’extrême inverse n’est pas sain pour autant. Cette attitude me fait un peu penser à « Masochist » de Ren (je le soupçonne de réagir aussi avec ironie à ces excès).

En débutant « In-Existence » fin 2022, j’avais une idée assez claire des probabilités infimes d’édition d’un projet personnel. J’étais dans un état d’esprit « peu importe si c’est sans espoir, j’écris quand même« . Je ne savais pas où j’allais, et je ne suis toujours pas totalement certaine même si plusieurs lignes directrices sont à peu près stabilisées.

Je travaille donc sur un ensemble de textes formant une structure complexe qui a toutes les caractéristiques à première vue d’une sage impubliable. Je suis en plein dans le conseil n°5 de ce qu’il ne faut pas faire sur le blog de Lionel Davoust (qui dit plein de trucs bien). Remarque : il parle des « séries en projet » ; je ne projette pas, j’écris tout et ensuite j’avise.

C’est également le retour amical reçu par ailleurs, et dont je faisais part en bilan du mois de juin 2025.

■Alors… qu’est-ce que je fais de tout ça ?

J’ai acquis un positionnement un peu nihiliste : j’écris mon texte parce que je le veux. Mais je me donne quand même comme défi de parvenir à un ensemble « publiable » et lisible par des tiers, tout en me plaisant vraiment. Clarifier le texte et le rendre accessible ne me prive pas de ce qui m’importe. Parfois ces questions et contraintes me permettent d’expérimenter des aspects d’écriture auxquels je n’aurais pas pensé spontanément, de sorte que j’apprécie l’exercice.

Quant aux quelques retours que je reçois sur le chantier, ma décennie de pur jeu de rôle m’a appris à ne pas les prendre personnellement. J’en suis même à demander « dis-moi quand tu décroches » et je n’hésite pas à récrire un chapitre (ou en ajouter un pour mieux répartir les informations). Le texte est un vecteur de message, pas le message lui-même, ni la personne à l’origine de celui-ci. Si 20 lignes sont peu claires ou pénibles à lire, ça ne signifie pas que ces travers me décrivent, mais simplement que le message doit être repris pour mieux correspondre à sa visée.

🔷 Démarche procédurale

■ Pourquoi des procédures ?

Si vous avez la chance d’avoir des alpha ou bêta lecteurs motivés et expérimentés pour vous aider, soignez-les bien. Mais si vous êtes seuls (ou peu s’en faut), tout n’est pas perdu. Le chemin demande un peu plus de méthode, d’auto-critique et d’autodiscipline, car vous devez compensez au maximum l’absence d’un regard extérieur. Bonne nouvelle : si vous tenez le coup, vous devriez également être en mesure de mieux tirer parti des retours qui viendraient par la suite.

Tous les relecteurs que j’ai vu pour le moment à l’œuvre (en action, ou par leur témoignage) ont une tendance forte à la relecture intuitive. Ils ont des compétences, de l’expérience, et ils déroulent. Je ne peux pas critiquer, car je le fais aussi spontanément. C’est normal, ça va vite, et quand on maitrise un peu son sujet, c’est facile. Cela correspond au « Système 1 » (intuitif) décrit dans le modèle de Daniel Kahneman (bibliographie plus bas)

Si je fais un détour par ma maigre expérience de la la pédagogie et des sciences de l’éducation, tous les élèves ont comme premier élan de « savoir » la réponse, mais ils éprouvent beaucoup de difficulté à l’expliciter, et encore plus à décrire le processus mental par lequel ils sont parvenus à cette solution. Les relecteurs ne sont pas très différents. Or l’auteur comme l’enseignant (pour des raisons distinctes) ont besoin d’explicitation.

La recherche sur la prise de décision identifie des biais et le bruit comme des aspects qui nuisent à l’évaluation. C’est valable pour un juge expérimenté, un expert en empreintes digitales ou un bureau d’étude. L’évaluation d’un texte a tout intérêt, à mon sens, de bénéficier de méthode et d’une approche plus systématique. Si on suit une procédure, …

  • on réduit l’effort cognitif : on se concentre à chaque fois sur une partie du problème, et chaque partie est « simple », donc à notre portée
  • on met de la distance avec le texte : on a de meilleures chances de l’examiner avec un regard dépassionné, et donc de pouvoir repérer ce qui nous aurait échappé autrement

📚Petite bibliographie sur les biais cognitifs et l’hygiène de la prise de décision

  • Daniel KAHNEMAN, Olivier SIBONY, Cass R. SUNSTEIN, Noise. Pourquoi nous faisons des erreurs de jugement et comment les éviter, Odile Jacob, 2021
  • Christian MOREL, Les décisions absurdes, volume 1, Folio essai 2002 ; volume 2, Folio essai 2012
  • Daniel KAHNEMAN, Système 1, Système 2. Les deux vitesses de la pensée, Flammarion, 2012 (et certainement largement réédité depuis)

■ Comment établir sa check-list ?

Pour l’instant, la check-list (comme pour les pilotes d’avion !) me parait une piste globalement intéressante. Je mène des tests pour identifier mes critères et les expliciter. Ces critères peuvent avoir des origines très diverses. Bonus : une fois que vous savez ce que vous cherchez, c’est plus facile de le signaler aux bêta lecteurs.

● Expliciter ses intentions pour son texte

Pour bien relire et bien corriger un texte, il faut comprendre son sens, et ce que le projet recouvre. En ce qui me concerne, ces informations n’ont émergé qu’au fur et à mesure des reprises structurelles globales. Je peux désormais répondre à ce genre de question, mais j’aurais été très en difficulté (voire paralysée) en le faisant au tout début.

Avec le recul, j’ai l’impression que certaines questions auraient pu trouver une ébauche de réponse assez tôt, et aider à façonner la structure :

● Expliciter ses goûts littéraires

C’est un points qui m’a aidé dès mes débuts, il y a un quart de siècle, autant en jeu de rôle qu’en roman. J’avais une idée assez claire de ce que j’aimais et de ce que je n’aimais pas. C’est un exercice qui reste utile, et plus on lit (de roman, mais aussi d’études en littérature comparée) et plus on peut déterminer ce qu’on vise et ce qu’on veut éviter.

● Reformuler les conseils d’écriture

Lire et écouter des podcasts sur l’écriture, c’est bien, mais pour intégrer des conseils à son écriture, le moyen le plus sûr (jusqu’à ce que ça devienne intuitif) me parait être de les intégrer à sa check-list de relecture. Si on est frappé par l’importance des fiches de personnage, en avant ! Une entrée dans la check list par élément important à vérifier à ce propos.

● Pratiquer l’alpha et la bêta relecture

Il est plus facile de voir les défauts des autres que les siens. En pratiquant la relecture, on peut repérer des travers qui posent problème, et les intégrer à une check-list.

Un lieu d’échange entre bêta-relecteurs comme le forum CoCyclics peut aussi servir à voir d’autres relecteurs à l’œuvre, et évaluer l’opportunité de relever à l’avenir tel ou tel autre aspect.

● Disséquer des romans publiés

Cet exercice est assez proche de la détermination de j’aime / j’aime pas (les goûts littéraires), et peut prendre des accents de retour en cours de français-lettres-littérature. L’idée est d’examiner des œuvres variées, publiées, et se faire, même superficiellement (incipit, excipit, quelques scènes) une idée. Pourquoi le livre a-t-il attiré l’attention d’un éditeur ? Quel public pourrait l’aimer ? Quels sont ses points forts ? (même si le genre ou la teneur ne me plaisent pas) Cette démarche aide à se décentrer de son travail et avoir un regard plus distancié sur son texte, y revenir en se disant « admettons que je sois un lecteur qui sort tout juste de tel livre, comment j’aborde cette nouvelle lecture ?« 

● Adapter la procédure à ses besoins

Sur son blog, Lionel Davoust explique qu’il ne passe sur Antidote qu’en toute fin de processus, après avoir fait tout le ménage nécessaire dans la structure. De mon côté, ce n’est pas exactement ça.

Comme je travaille sur un très gros volume, j’ai parfois besoin de relire de « vieux » chapitre pour retrouver l’ambiance associée à un lieu ou vérifier les informations connues des personnages. Ce dernier point est d’autant plus sensible que des réécritures peuvent faire passer sous le tapis une transmission de données qui change l’attitude et les réaction. Une seule phrase a des conséquences en cascade ! Je m’en suis encore rendue compte hier sur un chapitre de Jul. Devais-je réintroduire l’acquisition de cette info sur un autre personnage, ou bien continuer dans l’ignorance ? Qu’est-ce qui était le plus intéressant ?

Toujours est-il qu’avec cette structure de rédaction, passer le chiffon à poussière une ou plusieurs fois sur des chapitres m’est utile même sans avoir « tout » fini (et même alors que je continue de faire des changements de structure ici et là). Cet exemple illustre l’importance d’adapter les procédures aux particularités d’un chantier.

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En conclusion ?

Si on utilise toutes les sources possibles d’éléments de check-list, on en aura vraiment beaucoup ! Ce sera peut-être un peu décourageant quand on est en pleine avancée, ou qu’on veut juste rapidement passer en revue un chapitre qu’on vient de boucler.

Une nichée de trois jeunes fauvettes à tête noire se gave de baies dans le sureau qui s’épanouit juste en face de ma fenêtre de bureau. Il me coupe l’essentiel de ma vue, mais il est le siège d’une grande animation toute l’année. C’est véritablement un arbuste à oiseaux. Ses branches sont souples, de sorte que les prédateurs terrestres ne peuvent guère y monter ; elles sont également très touffues, de sorte que les prédateurs aériens sont gênés pour plonger.

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Une réponse à « Se relire et reprendre ses textes (surtout si on est seul) »

  1. Avatar de Symphonie

    Merci pour les liens 😀

    Juste une précision pour les personnes qui pourraient passer sur le blog sans connaître le podcast, je ne suis pas l’instigatrice de Procrastination, je me contente de faire la transcription des épisodes 😉

    Merci pour ton retour d’expérience, en tout cas !

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