Le bilan du mois est l’occasion de faire un point sur tous les articles publiés, mais aussi d’aborder des sujets transversaux, trop courts pour un « véritable » article. J’en profite donc pour présenter des outils, de petites découvertes, des liens…
Le sommaire, façon mini magazine, est là pour vous permettre de chercher directement ce qui vous intéresse ! ✨
Sommaire
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🔷 Le sondage sur le jdr !
Quand j’ai démarré, je n’ai pas beaucoup réfléchi au temps que me prendrait ce sondage ! Heureusement, sinon j’aurais pu hésiter ! Nous en sommes actuellement à trois articles de dépouillement, et j’ai encore du travail en vue. J’aimerais bien parvenir au bout et programmer les articles durant la période de fin d’année. Dans tous les cas, je souhaite poursuivre avec la même minutie que pour le démarrage.
Merci pour les retours et votre intérêt !
🔍 Tout sur le sondage sur la population rôliste
🔷 Ressources, nouvelles, liens
Ce mois-ci, je relaie deux actualités de souscription pour des projets dont j’ai eu l’occasion de suivre certaines étapes de développement, en participant directement à la conception d’un volet (pour Pénombre) ou en étant en contact avec la créatrice qui me faisait part de ses avancées, régulièrement (pour L’étreinte des ronces).
🎲Souscription pour Pénombre – Les royaumes crépusculaires de Mathieu Gaborit
« Pénombre » est un jeu créé par Aether Labs pour les royaumes crépuscules, un univers de Mathieu Gaborit. J’avais travaillé au sein de l’équipe durant l’automne 2024. Nous voici un an plus tard ! Le kit démo est sorti et la souscription pour le jeu est en cours ! On parle ici d’un univers baroque et merveilleux, tout en clair-obscur, avec des mécaniques collaboratives de gestion de ressource. Les liens ci-après vous aideront à en savoir plus. La souscription s’étend pendant encore 30 jours, donc jusqu’au tout début janvier 2026.
🐭 Dernières mentions du projet sur ce blog
🎲 Souscription pour L’étreinte des ronces – par Laufey
Laufey s’est lancée dans la conception de « murder party » avec un support soigné : illustrations pleine page, livre relié, parfois couverture rigide. Elle travaille avec des illustrateurs différents pour chaque projet (c’est ici le troisième en souscription), et assure toutes les autres étapes (incluant le graphisme et la maquette) de ce projet en autoédition.
En quelques mots : un village « barbare », une forêt profonde et dangereuse, une nuit d’hiver inquiétante, et un mystère à résoudre en quelques heures pour espérer en réchapper.
Si vous souhaitez en savoir plus, il ne reste plus que quelques jours de souscription !
Je ne suis pas une joueuse de « murder party » (ni de GN d’ailleurs), aussi j’avais suivi le développement de ce projet et du précédent avec un regard de « documentation ». De quoi s’agissait-il ? Comment c’est conçu, etc. Ce que j’en retiens (avec donc un regard très orienté « jeu de rôle ») :
- Ce format de jeu nécessite un problème, un lieu, et des personnages concernés.
- On est assez proche de l’escape game, si ce n’est que l’accent est mis sur les secrets inavouables, les mensonges ; les énigmes s’y ajoutent pour permettre le travail d’équipe malgré les intérêts individuels.
- En adaptation « en lien avec du jeu de rôle », je vois en première option « jouer des prétirés et voir comment ils ont résolu un problème », et cette résolution pose alors les bases d’un prologue de scénarios. S’ils meurent tous, ce n’est pas « grave » pour la campagne. Les PJ découvrent les faits d’une manière ou d’une autre.
- Pour les « one shot » orientés « huis clos », il y a également assez peu d’adaptation à prévoir. Dans un tel scénario, très narratifs, les dés sont très en retrait au profit du « roleplay ».
- Il y a aussi la possibilité de voir la séance « murder party » comme une occasion d’inviter d’autres amis, non engagés sur la campagne. Les « PNJ » deviennent alors de « vraies » personnes, au moins cette fois-ci. Ce peut-être intéressant pour un temps fort, et pour certains formats de scénarios (intrigues, enquête). C’est une solution pour alléger le travail du meneur tout en améliorant l’immersion.
Je m’interroge sur les possibilités, pour avoir en campagne des situations de jeu et des saveurs plus variées, avec des temps forts, réflexifs et émotionnels. Dans le même ordre d’idées, je songe aussi à des « modules » (des sortes de grosses aides de jeu, mais utilisables avec plusieurs jeux), notamment sur la thématique du voyage. Bref, si ces questions de développement vous intéressent, ce n’est pas mal d’avoir un exemple de « produit fini » pour voir comment enrichir l’expérience en jeu de rôle à l’aide de loisirs voisins!
🔷In-Existence (et l’édition)
📍 De quoi s’agit-il ?
En bref, pour comprendre de quoi on parle
Depuis fin 2022, je travaille sur le projet de romans formant l’ensemble. « In-Existence » qui explore une crise et un moment de bascule dans un cadre fictif. Quatre intrigues autonomes explorent les événements. Ces histoires ont toute le même point de départ, le même élément modificateur qui joue le rôle de catalyseur. C’est un peu comme si vous aviez quatre histoires se déroulant à Gotham City :
- la première est centrée sur le Joker et la pègre ;
- la deuxième s’intéresse à Bruce Wayne et son intérêt pour une anomalie occulte ;
- une troisième suit des jeunes gens qui découvrent d’anciens secrets de la ville sur fond de guerre de gangs ;
- une quatrième suit des journalistes tentant de faire la lumière sur les relations entre la pègre et les élites.
📖 Journal d’écriture
Sur novembre, je compte 5 reprises de chapitre d’ampleur moyenne et 6 chapitres inédits (ou totalement réécrits). J’ai tout repris depuis le début, en passage en revue systématique. En avançant heure par heure, j’ai eu l’embarras de constater que la pluie tombait environ 3h00 trop tôt dans L’emprise de l’ogre ! 😨😅 C’est désormais corrigé, la météo a bien été harmonisée ! Ouf !
(Si vous vous demandez pourquoi A1 est si long, c’est parce que la soirée est longue, avec un peu de course poursuite, de soupçons de trahison etc. Certains sont courts aussi : j’ai scindé des passages longs pour avoir une meilleure succession dans le temps des événements.)
Nous en sommes à trois ans de travail sur In-Existence. J’ai l’impression que ça fait bien plus ! Pour l’année 2026, je me donne pour défi :
- Tous les textes existants « fini-fini » : événements complets, vérification du rythme global par partie (taille des chapitres, leur succession), consistance (début de chapitre, fin de chapitre, progression émotionnelle et informationnelle), incipit soignés, ménage des coquilles (Antidote comme balai)
- Boucler totalement les parties dont le contenu est complet : le gros du cycle « La toile de l’araignée », L’emprise de l’ogre (1), Le point de rupture (1).
- Arriver au bouclage contenu du reste : là, pour y arriver, il faudra être vraiment efficace tout au long de l’année. J’ai beaucoup d’éléments prêts à dérouler, et très envie d’y arriver. Mais un travail de « finition » vraiment abouti est long. J’en suis à prendre mes marques sur le rythme à ce stade, sachant qu’on a beaucoup de différences entre un chapitre « pratiquement nickel » et « non mais à la réflexion, c’est trop lent » ou « on ne sent pas assez les enjeux sur cette partie ». Si je sais ce que je dois faire sur le plan structurel, je tourne à 1 chapitre de reprise par jour ; et plutôt 2 jours pour une réécriture complète. S’il y a vraiment beaucoup d’aspects à revoir, en articulation avec d’autres chapitres, ça ralentit, jusqu’à ce que j’ai trouvé la solution. C’était le cas du début de l’Emprise de l’ogre. Avec un peu de recul, j’aurais des moyennes qui permettront de faire des projections fiables.
■ L’article du mois en édition
J’ai passé beaucoup de temps en préparation d’articles et documentation, mais le mois de novembre se limite à une seule publication ! Elle fait justement le bilan sur les cours et conseils en matière d’écriture. Au menu :
- Une réflexion sur mon propre parcours d’apprentissage de l’écriture
- Un panorama des ressources trouvées, avec observations et liens
🔍 Pour ce mois de novembre 2025
🌱Journal de jardin
Gris… gris… gris : le résumé de la période.
Rosiers, dahlias, cosmos et sauge ananas ont fleuri vaillamment très tard, jusqu’aux premières gelées. Les dernières framboises remontantes sont allées assez loin aussi dans la saison, tout comme les pommiers.
Les mangeoires des oiseaux sont installées, et les kilos de tournesol commencent à filer tranquillement. Une quinzaine de chardonnerets élégants se sont installés, rejoignant les habitués du coin: des familles de mésanges bleues et charbonnières, avec en prime un couple de mésanges nonnettes. Les mésanges longue-queue ne font que passer, se posant pour observer avec un air circonspect et repartir chercher un menu plus adapté. Le rouge-gorge surveille tous les travaux de jardinage, prêt à s’emparer des vers délogés. Parfois j’ai l’impression qu’il nous presse de dégager parce qu’il en a assez d’attendre !
Chaque automne-hiver, la taupe (enfin, les taupes, vu le nom de taupinières) font le grand ménage dans leurs galeries et envoient des monceaux de terre en surface. Ce matin, dans une zone où la terre était particulièrement bonne, j’ai récupéré justement cette poudreuse filtrée, parfaite pour rempotage et autres plantations. J’ai rempli une brouette entière et bien lourde de terre. Rappelons qu’une taupe est une bestiole minuscule, à peine 20 cm. C’est visiblement une travailleuse stakhanoviste, telle que les nains de fantasy devraient en adopter (en version géante) ! Il parait que c’est plutôt teigneux, ça ferait donc double emploi : creuser et défendre ?
Rendez-vous à la fin du mois prochain pour de nouvelles aventures ! ✨
Fortuna Imperatrix Mundi 
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